dimanche 30 septembre 2007

Hyper vendredi

Lundi soir, quel excellent moment pour raconter la soirée de vendredi dernier. C'est motivant pour passer à travers d'une autre semaine de fou entre la maison des jeunes et ce journal qui fait du bruit.

Il était 11h. Je venais de rentrer chez moi. Invitation de mon ami l'écrivain noir mondain à Peer Pressure à la SAT. Bon, je n'y suis jamais allée, je me décide à la dernière minute, allez hop, vêtements, maquillage, vite, il est passé minuit...merde le bus est déjà passé!

Un taxi s'arrête et m'offre un lift, désolée, je n'ai pas d'argent sur moi. Il insiste, ne chargera pas qu'il dit. Bon, qu'est-ce que j'ai à perdre, je monte et hop, Vince le chauffeur espagnol qui parle anglais, question de m'accomoder, me dépose au métro. Ouf! Je finis par arriver coin Ste-Cath et St-Laurent.

L'ami super classe sort et me rejoins, avec un type que je ne connais pas. Des mauvais langues l'ont déjà appellé Hermétique. Bon, on a absolument rien en commun, il déteste tout ce que j'aime, malgré que l'on baigne tous les deux dans le bocal local musical. Il fait des pochettes d'album, et il prend ça très personnel, il se donne (littéralement) pour ses oeuvres. Regardez bien la pochette de Chocolat, l'espèce de vernis, c'est pas de la colle...ni du vernis...m'enfin...je vous laisse imaginer des choses.

C'est très intéressant d'échanger avec lui, mes idées sont confrontées, j'aime bien argumenter et défendre un peu mes convictions... En plus, quand il parle, c'est comme de la musique. Si si! Son accent est le parfait mélange Paris-Montréal. Il dit fuck, esti et shit de la manière la plus magnifique qu'on dirait que ce sont des mots d'amour et de poésie. Vraiment, j'adooooore.

Je ne rentre même pas à la SAT, on se sauve sur Mont-Royal à la place. Il est une heure du mat et je n'ai toujours pas bu ni dépensé un seul dollar. Edgar Hypertaverne sera la destination Plateau. Quel drôle d'endroit. Une déco de taverne avec de la musique de superclub. Impossible de commander un verre, je ne suis pas assez attitude je crois. Tant pis.

Chewing-gum fraise fait danser les gens qui ont pris trop de vodka. C'est amusant de voir les filles chantonner No Heaven en faisant quelques subtils mouvements qui ne sont absolument pas de la danse. Non, on connaît la chanson mais il y a longtemps qu'on ne danse plus en l'entendant. Quand Coolio et Eminem débarquent, c'est l'heure pour les gars en civic argent de convaincre leur prospect de la soirée que Ste-Thérèse c'est pas si loins...

Il fait froid (pas tant que ça..) et c'est l'heure de rentrer. Finalement, je boirai un verre chez mon chic ami qui a étudié dans un domaine sérieux avant de devenir un littéraire moderne.

Je vous dis, un hyper vendredi...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tiens tiens tiens... un écrivain noir mondain (mondain ?) à Montréal.
Je me demande bien à qui ça me fait penser...